p 51 Note 1 (4.0031)
Mauthner, auteur de "Contributions à une critique du langage"
(1903): "Sitôt que nous avons vraiment quelque chose à dire, il faut
nous taire".
4.116: Tout ce qui peut proprement être pensé peut être exprimé.
Tout ce qui se laisse exprimer se laisse exprimer clairement.
[cf Boileau, et Occam]
4.1273: [...] Le terme général d'une série de formes ne peut être
exprimé que par une variable, car le concept de terme de cette série
de formes est un concept formel. ( Ce qui a échappé à Frege et Russel;
la manière dont ils veulent exprimer des propositions générales comme
celle de l'exemple ci-dessus est par conséquent fausse; elle renferme
un cercle vicieux.)
[cf Gödel]
4.1274: La question de l'existence d'un concept formel est
dépourvue de sens car aucune proposition ne peut répondre à une telle
question.
(On ne peut donc demander, par exemple: "Y a-t-il des propositions de
la forme sujet-prédicat qui soient non analysables?")
[Est-ce que Wittgenstein n'anticipe pas le problème soulevé par
Gödel? N'essaie-t-il pas --maladroitement-- de l'éviter en
l'interdisant formellement?]
4.442: [...] Il n'est pas possible qu'une proposition dise
d'elle-même qu'elle est vraie.
[cf Gödel]
4.461: La proposition montre ce qu'elle dit, la tautologie et la
contradiction montrent qu'elles ne disent rien.
[En note: analogie avec le zéro arithmétique. Le niveau "méta" est
déjà admis, aisni donc que le réflexivité gödelienne par ailleurs
interdite]