Surprenant: traite de la possibilité de s'exprimer de facon non ambigue, et pourtant semble soulever l'incompréhension (le doute quant à la compréhension à tout le moins), non seulement la mienne, mais celle de Russell ainsi que du traducteur. Ce dernier choisit un mode de traduction si près du texte original qu'il frise l'incorrection en français, par peur d'introduire des contresens en interprétant...
Wittgenstein renvoie à Schopenhauer, dont il semble être le pendant dans la tradition aristotélicienne (Schopenhauer s'inscrit dans la tradition platonicienne). Dans cette tradition, il exprime un bilan comparable de la philosophie du XIXème siècle: une vision consistante et globale d'un monde ordonné, dont l'homme peut être maître et possesseur, selon le mot de Descartes. Ce n'est que dans les tous derniers paragraphes que je perçois un doute qui limite ce positivisme.
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