Le long cycle de régulation de l’économie par la concurrence, qui s’était ouvert dans les années 1970 et 1980, touche aujourd’hui à sa fin.
Dans certains domaines, comme le marché du travail, des politiques néolibérales continuent à être mises en œuvre, c’est vrai. Mais au niveau macroéconomique, le néolibéralisme s’estompe de plus en plus. Et l’usage répété de ce terme masque d’importantes mutations du capitalisme contemporain.La première est que le multilatéralisme commercial s’affaiblit de jour en jour. [plans massifs de relocalisations aux Etats-Unis, confiance de plus en plus faible dans les mécanismes de marché, la Chine ou les Emirats arabes unis accaparent des terres afin d’importer directement de la nourriture sans passer par le marché]
Une deuxième mutation concerne la liberté des mers.
Une troisième réalité [...] est l’importance croissante d’un capitalisme de monopole.
La finitude, c’est la redécouverte du commerce international comme jeu à somme nulle.