Baisse des émissions de gaz à effet de serre : comment expliquer le bon résultat de la France ?

Au total, hors importations, les activités sur le territoire français ont émis 373 millions de tonnes équivalent CO2 (MtéqCO2) en 2023.

La baisse est la plus marquée dans la production d’énergie (− 18 %), en raison d’une hausse de la production nucléaire (de nombreux réacteurs ont repris leur activité après un arrêt en 2022), mais aussi de renouvelables.

Les émissions des bâtiments sont également en repli (− 6 %).

La vraie nouveauté réside dans le secteur des transports, dont les rejets carbonés ont enregistré une baisse de 3 %.

Les émissions de l’agriculture reculent aussi (− 1,6 %) en raison d’une diminution du cheptel, ainsi que d’une réduction des apports d’engrais.

Enfin, les émissions ont également chuté de 9 % dans l’industrie, sous l’effet d’un recul de la production industrielle.

Un important bémol vient de l’état des puits naturels. Au lieu d’augmenter, la quantité de carbone qu’ils ont stockée a été divisée par deux depuis les années 2000, sous l’effet des sécheresses à répétition, des attaques de parasites, des incendies et des prélèvements trop importants.