Canabis. Le QI en fumée
Sandrine Cabut
« Certains pensaient que les troubles de la mémoire
et de l'attention disparaissaient à l'arrêt de la prise de cannabis.
Cette étude montre que les perturbations sont peut-être irréversibles,
et suffisamment importantes
pour être gênantes dans la vie quotidienne »
commente Philippe Arvers, médecin épidémiologiste et addictologue.
« Le seul produit réellement neurotoxique est l'alcool,
qui attaque directement les cellules cérébrales.
[...]
Le tabac, le cannabis, l'héroïne et les autres drogues
ont en commun de perturber le fonctionnement de récepteurs
qui modulent la transmission dopaminernergique.
Ils agissent ainsi sur les voies de la récompense,
de la gestion des émotions, de la motivation... »
(Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie
et d'addictologie à l'hôpital universitaire Paul-Brousse)
Le Monde
Marc Girod