Le Pouvoir des sans-pouvoir prolonge [l']analyse du totalitarisme qui combine violence sélective et mensonge institutionnalisé. Ce qui distingue le post-totalitarisme peut se résumer ainsi : si l'idéologie reste un mode de légitimation ritualisé, de plus en plus détaché de la réalité, elle est aussi un moyen d'obtenir l'obéissance.