Le GIEC, urgence climat

Le rapport incontestable expliqué à tous
Sylvestre Huet
Tallandier, 2023

Préface, de Jean Jouzel

Avant-propos - Une brève histoire du changement climatique et du Giec

Une intuition géniale en 1896, p. 17
Motivations de chefs d'État, p. 20
Demande d'expertise, p. 22
Les raisons de la victoire, p. 23
Une division en trois groupes, p. 27
Le vocabulaire de l'incertitude, p. 30
Des rapports prudents, p. 32
Trente années paradoxales, p. 34
Rupture historique, p. 36
24 pages versus 3 900, p. 38
Un fleuve tranquille ? p. 42

Le rapport du Groupe 1 - La physique du climat

Cadre et contexte du rapport, p. 47
L'effet de serre s'intensifie, p. 49
D'où proviennent les émissions de gaz à effet de serre ? p. 51
La température planétaire grimpe, p. 57
Les causes du changement climatique, p. 63
Précipitations en hausse et fonte des glaces, p. 65
Les océans se transforment, p. 69
Des extrêmes météorologiques plus fréquents, p. 73
Des moussons plus abondantes, p. 76
Les scénarios des projections climatiques, p. 77
Simuler le futur sur ordinateur, p. 82
Les résultats des simulations climatiques, p. 85
L'avenir des précipitations, p. 88
L'intensification des extrêmes, p. 90
L'évolution des flux naturels de carbone, p. 93
Des changements irréversibles, p. 94
Variations naturelles et anthropiques, p. 97
Points de bascule et événements peu probables, p. 98
Comment limiter le changement climatique ? p. 100
La géo-ingénierie est-elle une solution ? p. 103
La réduction des émissions aura des effets après 2040, p. 105
Conclusion, p. 106

Le rapport du Groupe 2 - Impacts, adaptation et vulnérabilités

Les risques climatiques ne sont pas isolés, p. 109
Un méli-mélo de risques, p. 113
Les impacts observés du changement climatique, p. 116
Des milliards d'êtres humains vulnérables, p. 127
La biodiversité menacée, p. 132
Les risques à court terme (2021-2040), p. 133
Risques à moyen et à long terme (2041-2100), p. 134
La sécurité alimentaire en péril, p. 137
La santé publique menacée, p. 139
La montée du niveau marin, p. 141
Risques complexes, croisés et en cascade, p. 142
Fausses bonnes idées, p. 146
S'adapter pour être moins vulnérables, p. 148
Options pour l'eau, l'agriculture et les écosystèmes, p. 149
Villes, campagnes, niveau marin et énergies, p. 154
Limites de l'adaptation, p. 158
L'Humanité peut-elle être résiliente au changement climatique ?
p. 159

Le rapport du Groupe 3 - Atténuation du changement climatique

Bonnes et mauvaises nouvelles, p. 165
Des émissions en hausse et très inégalement réparties, p. 172
Des technologies bas-carbone moins chères, p. 177
La géopolitique du climat progresse, p. 180
Promesses et réalités des politiques, p. 183
Les usines existantes conduisent à 2 °C, p. 185
Crise climatique et Covid-19, p. 185
Les scénarios limitant le réchauffement, p. 186
L'électricité, p. 188
Capture et stockage du CO2, p. 190
L'industrie, p. 191
Les villes et bâtiments, p. 196
Les transports, p. 198
L'usage des sols, p. 201
Se nourrir mieux, p. 205
Y a-t-il des ressources critiques ? p. 207
Capturer le CO2 de l'atmosphère, p. 207
Réduire la demande de consommations, p. 209
Le conflit entre inégalités et sobriété, p. 212
Climat et PIB, p. 219
Synergies et compromis avec le développement durable, p. 220
Renforcer l'action, p. 222
Ces actions sont-elles suffisamment financées ?
Non. Les flux financiers observés sont inférieurs aux niveaux nécessaires pour atteindre les objectifs d'atténuation. L'écart le plus grand se situe dans les pays en développement. Les besoins d'investissement annuels pour 2020 à 2030 dans les scénarios limitant le réchauffement à 2 °C ou 1,5 °C sont de trois à six fois supérieurs aux niveaux actuels.

Conclusion - Du savoir à l'action

Trois groupes, trois relations à la science, p. 227
Les progrès du Groupe 2, p. 229
Groupe 3, les pièges de l'économie politique, p. 233
Sobriété, équité, publicité, p. 236
40 heures de session ininterrompue, p. 240
La pire des trajectoires, p. 241
Pourquoi, alors que tous les pays ont signé en 1992 la Convention Climat de l'ONU, la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre a-t-elle suivi la pire de celle envisagées à l'époque ? [...]
Parce que nous ne connaissions pas les conséquences d'une telle trajectoire ? [...]
Parce que des forces politiques, idéologiques, ont semé le doute sur ces rapports ? [...]
Parce qu'il n'y avait pas d'alternatives techniques ? [...]
Parce que le capitalisme ? [...] Ce n'est pas faux. Quels sont les moteurs principaux de l'économie capitaliste ? La recherche du rendement financier maximum dans le temps le plus court possible, l'accumulation des richesses vers les détenteurs de capitaux, des « super-riches » desquels la richesse est censée « ruisseler », la concurrence effrénée entre entreprises pour conquérir des marchés à coups d'innovations réelles ou factices et de publicités massives colonisant l'imaginaire des populations afin de booster les consommations, la spécialisation des territoires. Tout cela est avéré. Ce sont les totems de la pensée économique et des pratiques politiques dominantes. Ce sont des machines à émettre des gaz à effet de serre sans se soucier des conséquences. C'est très probablement la cause majeure, et la plus difficile à combattre, de la trajectoire actuelle des émissions.
Pauvreté et énergies, p. 244
Le défi de l'Anthropocène, p. 248

Glossaire


Politique