§46. L'apparente impossibilité de saisir et de déterminer ontologiquement l'être-entier convenant au Dasein
Il y a [...] dans l'essence de la constitution fondamentale du Dasein un constant inachèvement. La non-entièreté sous-entend un restant en attente de pouvoir-être.
Cependant dès que le Dasein « existe » de façon telle qu'il ne reste plus en attente de rien, alors il est déjà automatiquement passé du côté du n'être-plus-là. Sitôt aboli ce reste d'être, voilà son être réduit à néant.
§47. La mort des autres en tant qu'expérience possible et la possibilité de saisir un Dasein entier
§48. Rester en attente, fin et entièreté
§49. Délimitation de l'analyse existentiale de la mort par rapport à d'autres interprétations possibles du phénomène
§50. Esquisse de la structure ontologique existentiale de la mort
§51. L'être vers la mort et la quotidienneté du Dasein
§52. L'être vers la fin quotidien et le concept pleinement existential de mort
Être certain d'un étant veut dire : le tenir pour vrai en tant qu'il est vrai. Mais vérité veut dire que l'étant est dévoilé. Or tout être-dévoilé se fonde ontologiquement sur la vérité la plus originale, l'ouvertude du Dasein. Le Dasein qui est un étant découvert et découvrant, un étant qui se dévoile, est à ce titre « dans la vérité ».En toute rigueur, c'est quand même une certitude « seulement » empirique qui peut être attribuée à la mort. Elle demeure nécessairement derrière la plus haute certitude qui soit, la certitude apodiptique que nous atteignons dans certains secteurs de la connaissance théorique.
§53. Projection existentiale d'un propre être vers la mort