Frustrant. Pas compris grand chose.
L'auteur prétend refonder l'ontologie sur une axiomatique mathématique.
Je doute (sans pouvoir en être tout à fait sûr) qu'il y soit parvenu.
Il redéfinit formellement des concepts (vérité, véracité, existence,
sujet, événement, ...) mais les utilise avec leurs conotations.
Il parle de nommer l'indiscernable.
Sa compétence mathématique est ...bluffante,
ce qui n'est pas une qualité.
Il se fonde en particulier sur des théorêmes de Paul Cohen
(Fields 1966), et sa technique de forçage.
Ce sont des résultats qui aboutissent à l'indécidabilité
de l'hypothèse du continu.
[...] l'un n'est pas. Il n'est cependant pas question de céder sur ce que Lacan épingle au symbolique comme son principe : il y a de l'Un.
p. 86
C'est que le « physicien » au sens d'Aristote n'est nullement la forme archéologique du physicien moderne. Il n'apparaît ainsi que sous l'illusion rétroactive qu'engendre la révolution galiléenne. Pour Aristote, le physicien étudie la nature, c'est-à-dire cette région de l'être (nous dirions : ce type de situation) où sont pertinents les concepts de mouvement et de repos.