Le ventre de Paris

Émile Zola, 1873, Les Rougon-Macquart
Fasquelle, Le Livre de Poche

Personnages:

p. 386

Alors commençaient les puanteurs : les mont-d'or, jaune clair, puant une odeur douceâtre; les troyes, très épais, meurtris sur les bords, d'âpreté déjà plus forte, ajoutant une fétidité de cave humide; les camembert, d'un fumet de gibier trop faisandé; les neufchâtel, les limbourg, les marolles, les pont-l'évêque, carrés, mettant chacun leur note aiguë et particulière dans cette phrase rude jusqu'à la nausée; les livarot, teintés de rouge, terribles à la gorge comme une vapeur de soufre; puis enfin, par-dessus tous les autres, les olivet, enveloppés de feuilles de noyer, ainsi que ces charognes que les paysans couvrent de branches, au bord d'un champ, fumantes au soleil.

p. 502 (dernière phrase, prononcée par Claude) :

Quels gredins que les honnêtes gens !

Au Bonheur des Dames, Nana,
Romans
Marc Girod