« Tu fais peur à tout le monde », m'a dit Delphine hier soir, en guise de point final à un dialogue qui risquait de s'envenimer.
p. 12
Des vents opposés créent des tourbillons, lui ai-je répondu, ajoutant que le cap des Tempêtes est plus connu sous le nom de cap de Bonne-Espérance et que ces rapports entre espérance et tempête sont moins dans la norme que le sempiternel conflit entre la haine et l'amour. J'ai parlé de la tempestas qui, en latin, signalait à la fois le beau et le mauvais temps.
p. 14
Les regrets sont moins malveillants. On désavoue son passé sans le juger.
p. 39
Les exemples de pudibonderie foisonnent dans ma vie.
[...] ce prochain roman dont j'ai trouvé le titre avant de l'écrire : « Trois jours chez ma mère ». J'ai besoin de créer un personnage de femme âgée, une mère fictive qui sera celle du narrateur et non la mienne. Je suis devenu assez callé sur l'incontinence urinaire des personnes âgées et sur les détériorations mentales de la sénilité.
p. 171
« Elle est quoi d'autre que gentille, votre mère ? »
p. 175
Daphné, Chloé, et Singelinde
p. 178
Héros : François Weyerstein
[...] j'aurais aimé lui écrire que je viens de mettre le point final à un livre que j'ai décidé de terminer quand, après sa chute, j'ai passé trois jours chez ma mère.